
Des investisseurs haïtiens et étrangers sont actuellement intéressés à planter du Gwo mestiyen sur grande échelle selon cet intéressant article du New York Times. Par contre la Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif (PAPDA) soutient que pour produire suffisamment d’huile, le Gwo Mestiyen doit être planté sur des terres fertiles et remplacer ainsi la production de pois, maïs, bananes, patates et autres ignames. Le Gwo Mestiyen mettrait en quelque sorte ce qui reste de la production alimentaire locale en danger. Considérant les bénéfices et risques supposés du Gwo Mestiyen, vaut-il la peine d’essayer sa culture sur grande échelle quitte à importer un peu plus de quoi manger? Quelle devrait être la priorité ? Protection de l’environnement ou production alimentaire locale?
Photo: rechargenews.com
Si les deux arguments sont justifies par des donnees scientifiques, il faudrait un melange des deux. Pourquoi ne pas planter les gros mestiyen (ou metsiyen?) dans les zones moins fertiles mais deja tres fragiliees et souvent pas tres adaptees a l'agriculture (les fortes pentes) pour la protection de l'environnement et reserves les terres fertiles pour les poduits agricoles?
ReplyDeleteLe gros mestiyen servirait deja a proteger le sol contre l'erosion et remplacer le charbon de bois -- dommage pour la production de l'huile -- Mais est ce qu'on ne pourrait pas tout de meme produire un "peu" d'huile?
Baser notre alimentation sur des produits importes nous rend tres vulnerables comme on l'a vu pendant lors de a hausse du prix du riz sur le marche international. Mais on y perd aussi la biodiversite (surtout si on plante du mestiyen partout) et une grande partie de notre culture qui est deja en peril.